Un surf Parc artificiel dans le port de Melbourne

Un projet est en réflexion au pays du Surf et des kangourous qui fond des bonds dans les esprits de jeunes architectes surfers.

La ville de Melbourne, située à 30 mn de l'océan et peuplée de myriades de surfeurs affamés, étudie une idée qui permettrait à tous ses surfeurs de se faire une petite session entre midi et 14h, voire lors d'une matinée de RTT.

Le cabinet d'architecture australien Damian Rogers Architecture s'est associé à l'entreprise internationale de construction Arup (qui a réalisé l'opéra de Sydney et le Centre Pompidou) pour l'élaboration d'un projet audacieux. Il s'agit de restructurer Victoria Harbour, le port situé à l'ouest de la métropole. En fait on est pas vraiment à l'océan mais bien sur une surface d'eau de mer déjà existante, ce qui change du modèle connu des Piscines à vagues.
Le but sera de pouvoir surfer en ville pour une population de surfers croissante qui bénéficiera ainsi d'un accès immédiat à un spot de surf.

Les créateurs veulent ainsi édifier une complexe bâti comme une gigantesque piscine chauffée et salée avec des vagues artificielles pouvant mesurer jusqu'à 1,5 m.
La zone de surf de 160 mètres de long sera entourée d'une plage de sable, d'espaces pour se changer, de boutiques et un joli parc devrait permettre de conserver les espaces naturels.
Le Surf Park Docklands attend la validation de la municipalité et devrait coûter 8 millions de dollars australiens (environ 5,7 millions d'euros).

 

 

Même si on comprend le coté louable du projet et son accession à une majorité de personnes aux plaisirs du surf, on reste dubitatif face à l'incessante course à l'accession du plaisir immédiat qui prévaut aujourd'hui chez les êtres humains.
La question étant de savoir si la pratique du Surf s'intègre dans un ensemble de données positives et vibrantes telles que la marche vers le spot, le bien-être procurée par les vagues qui déferlent depuis le large au coeur d'un immense espace naturel, la sensation d'avoir "gagné" quelque chose plus que de l'avoir "pris" ou "recu" moyennant un tarif. Ou si l'on considère une session de surf au même titre qu'une partie de squash avec les collégues du bureau.

 

 

Mais restons positifs en se disant que le surfeurs australiens, amoureux de l'océan et respectueux de l'environnement par nature, sauront rapidement se positionner et donner leur avis sur ce projet.

Marseille, future candidate ?

 

 

 

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